Le métabolisme est en quelque sorte la capacité, propre à chacun, d’assimiler dans le corps la nourriture et ses nutriments (lipides, glucides, protéines, vitamines, oligo-éléments, minéraux, etc.), dans le but de produire de l’énergie utile à fournir un effort.Â
« Le métabolisme est la somme de tous les processus métaboliques de votre corps. Lorsque votre corps est en bonne santé, tous les processus métaboliques (y compris la digestion, l'immunité, la désintoxication, la libido, la réparation) fonctionnent de façon optimale. »
Le métabolisme fonctionne grâce à un apport de glucides/graisses/protéines qui sont stockés dans les aliments et utilisés comme énergie. Ainsi, plus votre taux métabolique est élevé, plus vous avez besoin d'énergie (nourriture) pour fonctionner efficacement. Si votre taux métabolique diminue, les processus métaboliques (digestion, désintoxication, libido, immunité) en souffriront et moins d'énergie (nourriture) sera nécessaire et utilisée. »
Kate Deering, How to Heal Your Metabolism, 2015.
Le métabolisme est au centre de toutes les questions en lien avec le poids. Il explique la tendance de certaines personnes à prendre du poids facilement et celle de ceux qui peuvent se permettre toutes les sortes d’excès sans prendre le moindre kilo.
Le corps s’adapte à tout ce que vous lui donnez. Affamez-le et il augmentera sa capacité à stocker. Nourrissez-le correctement et il apprendra à métaboliser cette nourriture. Vous comprenez pourquoi les restrictions alimentaires qui consistent à limiter à l’extrême le nombre de calories journalières et certaines sources d’énergie comme les glucides ne fonctionnent pas bien. Votre faim sera décuplée par ce régime et le moindre écart pour l’assouvir se stockera immédiatement, le corps saisissant l’opportunité de voir passer une source d’énergie dans ses entrailles.Â
Les restrictions alimentaires trop drastiques ralentissent le métabolisme.
Au contraire, si vous mangez convenablement, vous apprenez à votre métabolisme à gérer un apport nutritif régulier. Le métabolisme s’adapte et devient de plus en plus efficace. En d’autres termes : mieux on mange, plus le métabolisme est rapide et plus on s’affame, plus le métabolisme ralentit ! Un métabolisme lent nous affaiblit, freinant tous les signes vitaux et l’énergie de la personne. Et pourtant, cette énergie est tellement essentielle. Imaginez un ours qui ralentit son métabolisme pour une période d’hibernation où il n’aura plus aucun apport d’énergie. Durant son hibernation, ses signes vitaux comme les pulsations cardiaques, la température corporelle et le transit intestinal diminuent de manière conséquente. À ce moment, serait-il capable de fournir un effort de qualité ?
Autre signe de la santé métabolique, l’effet thermique. Il s’agit de l’énergie que le corps doit fournir pour permettre la digestion des aliments. La digestion est aussi un effort et chaque effort demande de l’énergie. Certaines personnes sont capables de brûler près de 10 à 25% des calories ingérées, simplement en énergie de digestion ! Un métabolisme ralenti par des années de mauvaise alimentation et de régimes trop extrêmes, aura de la peine à développer une bonne digestion et un effet thermique satisfaisant. Cet effet thermique est aussi stimulé par les nutriments consommés. Ce sont les protéines qui demandent plus d’énergie à être digérées, suivies des glucides et en dernier des lipides. Une alimentation riche en produits raffinés et ultra raffinés limite l’effet thermique (Bubbs, 2019).
La disposition à effectuer de l’activité physique et à dépenser en énergie les calories ingérées joue forcément aussi un rôle dans le métabolisme, au même titre que la génétique de la personne. Incontestablement, certains individus sont mieux lotis que d’autres et brûlent davantage de calories. Si la génétique compte réellement, elle ne constitue en aucun cas une fatalité. Abandonner face à ce que nous sommes ne relève pas d’un bon état d’esprit. Effectivement, nous ne pouvons plus influencer notre génome, mais nous pouvons avoir un impact sur notre métabolisme en soignant l’alimentation.